Laissez votre bébé pleurer : c'est pour son bien !
Jeunes parents, ne culpabilisez plus ! Une nouvelle étude publiée dans tord le coup aux idées reçues selon lesquelles il ne faudrait pas laisser un bébé pleurer. L’auteure principale de l’étude Marsha Weinraub, experte en développement de l'enfant, explique que les mères qui interviennent systématiquement lors des réveils nocturnes empêcheraient leurs enfants de faire leur apprentissage de l'autoapaisement.
D'après l'étude, les enfants âgés de 6 et 36 mois se divisent en deux groupes : ceux qui font leur nuit dans les tout premiers mois et les autres. "Tous les bébés comme tous les adultes ont des cycles de sommeil d'une heure et demie à deux heures au cours desquels ils se réveillent puis se rendorment", explique Marsha Weinraub.
Avant d'identifier la bonne stratégie à adopter, la scientifique, qui a mené avec son équipe ses recherches sur près de 1 200 enfants, a constaté qu'à l'âge de six mois, 66 % des bébés font leur nuit alors que 33 % se réveillent encore toutes les nuits, puis uniquement deux fois par semaine à 15 mois et enfin une fois par semaine à 24 mois. Parmi les bébés qui se réveillent, l'étude montre qu'il y a une majorité de garçons.
L'étude montre "que lorsque la maman se plie aux réveils du bébé ou lorsque celui-ci s'endort contre le sein de sa mère au cours de la tétée, cela peut prolonger le dérèglement du sommeil", cela "l'empêche de s'apaiser et l'empêche de trouver un sommeil régulier".
En septembre dernier une autre étude, p
à espacer de plus en plus le nombre de minutes avant de rejoindre bébé dans sa chambre pour le consoler. La première nuit, les parents doivent attendre 2 minutes. La seconde, 5 minutes etc. Et comme le précisent bien les auteurs de l'étude, il ne s'agit bien évidemment pas de laisser l'enfant pleurer toute la nuit. Cette méthode devrait - normalement - permettre au bébé d'apprendre à se calmer tout seul.